La Capitale-Nationale s’illustre par la vitalité de son secteur agroalimentaire. Sa superficie agricole de 221 000 hectares, dont plus de la moitié (53 %) est exploitée par plus d’un millier d’entreprises, génère des recettes de 356 millions de dollars sur le marché. Ce dynamisme repose sur une mosaïque de productions agricoles de qualité où le lait domine (22 % des revenus), suivi de près de la pomme de terre (18 %), de la volaille et des œufs (12 %), du porc (10 %) ainsi que d’un éventail de légumes frais (8 %).
Ce territoire bénéficie d’un avantage stratégique, soit un vaste bassin de consommateurs locaux et touristiques, qui stimule une offre alimentaire abondante, diversifiée et en constante évolution. À cela s’ajoute un réseau solide d’acteurs, de centres de recherche et d’organismes spécialisés. Des pôles comme l’Agro-parc et l’incubateur Mycélium incarnent cette volonté de transformation et d’innovation.
La renommée agroalimentaire de la capitale transcende nos frontières, notamment grâce à des marques fortes et identitaires qui facilitent la mise en marché de produits frais et distinctifs. On peut entre autres penser aux appellations réservées Agneau de Charlevoix et Maïs sucré de Neuville de même qu’aux nombreux restaurants gastronomiques, dont certains sont aujourd’hui salués par le prestigieux Guide Michelin.
L’agrotourisme nourrit aussi cette enviable réputation, comme en font foi les différents parcours de découvertes culinaires de la région, tels que la Route des Saveurs de Charlevoix, le Circuit gourmand de la Côte-de-Beaupré, la Virée Enracinée dans Portneuf ou l’emblématique tour de l’île d’Orléans.
La Capitale-Nationale, c’est l’incarnation d’un secteur agroalimentaire dynamique, innovant et profondément enraciné dans son terroir.
En Chaudière-Appalaches, la terre est généreuse. Sur plus d’un million d’hectares de sols fertiles, 54 % de la zone agricole est cultivée, ce qui donne vie à une agriculture dynamique et enracinée. Les 5 369 entreprises agricoles de la région en font le deuxième pôle bioalimentaire du Québec.
Ses champs et ses fermes témoignent de sa diversité : le lait domine avec 34 % des recettes agricoles, suivi du porc (24 %), de la volaille et des œufs (13 %), des céréales et oléagineux (7 %), et enfin des bovins et des veaux (6 %).
La région abrite également la plus forte concentration d’entreprises certifiées biologiques au Québec, résultat d’un virage vers des pratiques respectueuses de l’environnement.
Et puis, il y a l’érable. Une richesse sucrée, coulée dans la tradition. La région de la Chaudière-Appalaches est un acteur majeur dans l’acériculture au Québec. Elle représente à elle seule près de la moitié de la production du sirop d’érable québécois avec ses 19 millions d’entailles.
Par ailleurs, la Chaudière-Appalaches offre l’embarras du choix aux gourmets qui souhaitent encourager les commerces de proximité. Plus de 1 300 fermes commercialisent leurs produits en circuits courts. C’est sans compter ses marchés publics animés, ses expériences agrotouristiques ainsi que ses multiples adresses où l’on peut pratiquer l’autocueillette. Soulignons que son réseau des Arrêts Gourmands compte plus de 160 entreprises agroalimentaires.
Ici, chaque parcelle de terre, chaque produit du terroir et chaque geste posé révèlent une région fière, vivante et tournée vers l’avenir.